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Le portrait de Diderot par Fragonard n’est pas Diderot

24 Nov

Le Figaro parle de « coup de théâtre dans le monde de l’art », Pierre Rosenberg de « découverte sensationnelle ». Mais ce sont surtout les auteurs de manuels scolaires qui vont devoir revoir leur copie. En effet, le portrait de Diderot par Fragonard, celui qu’on nous présente depuis trois siècles comme étant une représentation de l’auteur de Jacques le fataliste, n’en est pas un. A vrai dire, on ne sait même pas qui Fragonard a voulu dépeindre, une fantaisie dit-on. C’est le musée du Louvre qui vient de révéler l’arnaque.

Personne (ou presque) n’avait pour l’instant eu l’idée de trouver étrange que l’autre célèbre portrait du philosophe des Lumières par Van Loo présente notre homme avec des yeux marrons tandis que Fragonard lui prête des yeux bleus. Diderot aurait-il eu recours à des lentilles pour prendre la pose ? Nullement.

Plus sérieusement, c’est lors d’une vente aux enchères chez Drouot que des spécialistes de l’histoire de l’art ont pu comprendre les raisons de ce petit changement esthétique. Un des objets mis en vente était une feuille avec 18 croquis du peintre correspondant à ses tableaux. Treize de ces dessins portent la légende de la personne représentée, or sous celui de Diderot (pardon, l’inconnu) la légende comporte bien un nom, désormais illisible, mais qui n’est en aucun cas celui de Diderot a déclaré Vincent Pomarède du Louvre de Lens.

Le tableau aura maintenant pour titre « Figure de fantaisie autrefois identifiée à tort comme Denis Diderot », faute de mieux. L’œuvre sera exposée à l’antenne du musée du Louvre à Lens à partir du 12 décembre. Il faudra donc se contenter du tableau de Louis-Michel Van Loo, peint deux ans plus tôt en 1767, une œuvre que beaucoup s’accordent à qualifier de conventionnelle par rapport à celle de Fragonard. Cette dernière est inachevée, mais a souvent été jugée comme plus inspirée, en dépit du teint quelque peu rougeaud du philosophe.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas un simple changement d’étiquette qui effacera Diderot version Fragonard de nos esprits. Comme le rappelle à juste titre Philippe Sollers dans Le Figaro, le portrait est profondément ancré dans l’imaginaire collectif. « La touche enlevée de Fragonard, sa vitesse d’exécution, son brio, sa puissance créatrice, correspondent à l’esprit de l’auteur des Bijoux indiscrets » estime l’auteur de la Fête à Venise.

Source : Actualitté

L’appli Pompidou Kids pour les amateurs d’art en herbe

3 Nov

L’application pour tablettes et smartphones Pompidou Kids est l’application qu’il manquait pour faire découvrir l’art moderne et contemporain aux enfants de 4 à 10 ans. Editée par Gallimard Jeunesse et le Centre Pompidou, Pompidou Kids met l’Art à la portée de tous.

Dans cette appli on joue, on apprend, on découvre et on participe. Miro, Marc Riboud, Martial Raysse, Vasarely, Yaacov Agam, Robert Delaunay, Dali, au total 25 œuvres majeures représentatives sont ici présentées par une voix off.

Chacune d’entre elles a un jeu associé. Il faut tantôt reconstituer un mobile de Calder, composer un tableau à la Matisse, retrouver les sculptures de Brancusi…

Nicolas Roche, Directeur des Editions du Centre Pompidou nous a expliqué que la création de cette application a été une expérience très positive, c’était un véritable défi puisque 99.6% des œuvres sélectionnées sont sous droits. « Notre objectif était de réussir à créer quelque chose de ludique sans pour autant détourner l’œuvre, on joue avec elle,. En résumé, nous n’avons pas voulu faire du pédago-chiant! Nous avons aussi été voir les artistes et leurs ayants-droits pour leur expliquer notre démarche. Par exemple pour l’activité Calder contenue dans l’application nous faisons interagir les enfants avec son process créatif mais nous ne les invitons pas à reconstituer un mobile de Calder » a conclu N. Roche.

Nous avons été enchantés par Pompidou Kids. Cette application n’est pas une aide à la visite mais plutôt un complément pour susciter l’envie de découvrir et d’apprivoiser l’Art contemporain dès le plus jeune âge.

Pas d’austérité, ici on crée pendant des heures et on s’amuse beaucoup !

Source : Idboox

De nouvelles oeuvres pour Google Art Projet

3 Nov

Depuis l’extension du Google Art Project en avril 2012, 15 millions de visiteurs ont consulté les peintures, sculptures, photos et oeuvres de street art proposées par des partenaires associés au projet. Ils sont en tout 180 à avoir fourni leurs oeuvres au Google Art Project.

Le succès se compte également au nombre des galeries créées par les visiteurs du site : 300 000 en tout.

A compter d’aujourd’hui, Google annonce une augmentation de 10% du nombre d’oeuvres mises en ligne. Il y a maintenant plus de 35 000 objets divers en ligne en tout.

Le Google Art Project constitue donc un musée virtuel très riche où l’éclectisme est de mise. Les nouvelles oeuvres mises en ligne proviennent ainsi de 29 institutions artistiques réparties dans 14 pays.

L’internaute pourra aussi bien consulter des oeuvres situées dans le Palazzo Vecchio, l’hôtel de ville de Florence en Italie, que les travaux de la Art Galery située dans le sud de l’Australie (qui enrichit pour l’occasion le site de 600 objets).

Un site où l’étudiant en arts ou bien le simple passionné pourra passer des heures à contempler mais aussi à comparer puisque Google a mis en ligne un outil pédagogique permettant de comparer deux oeuvres côte à côte. Grâce au bouton « Comparer » ajouté à la barre d’outils à gauche des oeuvres, il devient en effet possible de suivre l’évolution du style d’un artiste au fil de ses oeuvres, de comparer différents artistes ou styles entre eux grâce à cet outil formidable.

Et Google d’ajouter pour nous mettre l’eau à la bouche, qu’il y aura des surprises à venir (avec une page mise en ligne  pour découvrir certaines d’entre elles).

Enfin si Google partage avec les internautes du monde entier via Google Art Project , vous pouvez à votre tour partager vos collections préférées et proposer une visité guidée personnalisée grâce à une application Hangout située dans le site.

On attend maintenant des applis mobiles pour pouvoir consulter le site de façon parfaitement adaptée depuis un terminal mobile.

Source : Blog Google France – Presse Citron

« Livre d’heures de Jeanne de France » : La BNF cherche des mécènes

22 Sep

La bibliothèque nationale de France (BnF) lance un appel à participation pour l’acquisition du « Livre d’heures de Jeanne de France », déclaré Trésor national l’an dernier par le ministre de la culture et de la communication de l’époque Frédéric Mitterrand.

Ce livre d’heures est un remarquable manuscrit royal enluminé sur vélin (108 x 76 mm, 336 feuillets, 28 miniatures en pleine page et 37 plus petites), d’une valeur d’un million d’euros, qui a été réalisé à l’occasion des noces de Jeanne de France, fille de Charles VII, avec le comte de Clermont en 1452.« Nombreux seront ceux qui, espère le président de la Bibliothèque Bruno Racine, comprendront la nécessité de garder en France ce trésor national et auront à cœur de nous aider à l’acquérir, quels que soient leurs moyens ».

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